JosephNous, c’est Alain, Catherine, Christophe, Dominique, Éric, Eve, Evelyne, Gérard, Isabelle, Jean-Paul, Jean-Pierre, Luc, Marie-Christine, Martine, Michèle, Nadine, Robert et Véronique.

Ce concentré de Pornic va se retrouver le 11 avril au soir dans un hôtel de ville à la campagne. Le Riv'Hôtel crèche à Maleville dans le département de l'Aveyron, direction Villefranche-de-Rouergue et Rodez, à 546 km d’ici. Tous, non ! Alain et Martine vivent leur vie et rejoindront le bateau en touristes.

Les autos auront 381 km à faire le lendemain jusqu’à Marseille. Pour aller sur l’île de Beauté, tout ce petit monde passera la nuit sur le Piana, ferry ⛴ de la compagnie CORSICA linea, qui nous débarquera à Bastia le 13 avril au petit matin. Avant de prendre la route, nous prendrons un petit café ☕️ sur la place Saint-Nicolas de Bastia.

Côté programme ? Nous passerons deux nuits (13 et 14 avril) à Algajola entre L’Île-Rousse et Calvi. Puis Alata, près d’Ajaccio, nous offrira le deuxième hébergement pour trois nuits (15, 16 et 17 avril). Enfin la troisième halte choisie pour deux nuits (18 et 19 avril) sera à Porto-Vecchio. Le séjour est organisé jusqu’au 20 avril au matin. Après, basta !

De la mer à la montagne, nous avons hâte de parcourir une île aux mille facettes, et de profiter d’un séjour typique, authentique et vrai. A bientôt les fans.. Je vous conterai nos découvertes, nos émotions et nos rigolades...

JEUDI 11 AVRIL 2019

Eh bien, nous y voilà ! Bon, tout s’est passé comme prévu ! Une première journée un peu fatigante vu le kilométrage. Poitiers, Limoges et son arrêt pique-nique, Brive et finalement, un petit détour et pèlerinage à Rocamadour pour dégourdir les gambettes, mes trésors ! Il ne restait plus que quelque 80 km pour arriver à destination vers 19 h 30 tout près de Villefranche-de-Rouergue dans l’Aveyron. Accueil charmant et bon dîner à La Pastorale, accueil chaleureux des patrons et bonne nuit calme au Riv’Hotel.
🎼 Ba moin un ti punch deux ti punchs doudous 🎼. Merci Isabelle et Jean-Pierre !
Côté météo, ce fut pas trop moche, sans pluie, mais plutôt frisquet. On n’a pas encore quittés les doudounes...

VENDREDI 12 AVRIL 2019 - À l’abordage !

Cette deuxième journée s’est déroulée à merveille. La MG d’Éric et Nadine a fait son intéressante en refusant de démarrer sans être poussée. Hier, je ne l’ai pas dit, mais c’est la SpitFire de Luc qui a retardé ses propriétaires au départ (démarreur collé). Tout cela sous un soleil éclatant, mais une température proche du zéro. Bigre ! Le petit déjeuner est bien apprécié sous la protection de Gérard, le patron, un gars bien... On décanille donc à 9 h 30 vers Rodez. Nous nous arrêtons une demi-heure à quelques kilomètres pour faire les pleins des réservoirs et des victuailles pour le pique-nique. Le combi de Dominique et Eve prend la tête comme hier. On les repère bien de loin. Jusqu’au viaduc de Millau, tout va bien !

Millau

Ça commence à partir en vrille quand Christophe, Éric et Gérard s’arrêtent sur l’aire de repos au pied du pont pour prendre des photos. C’est que ça prend du temps... Pendant ce temps, le reste du groupe trace et s’arrête sur l’aire de Cayral pour déjeuner. Cependant les heures passent et il faut que nous soyons à l’embarcadère de Marseille à 17 h. Arriverons-nous à l’heure ? ⏱
Bref, le gruppetto des photographes arrive sur le lieu du pique-nique quand le premier groupe repart ! Quelques sandwichs plus tard, la MG repart prétextant 😉 qu’elle roule moins vite que la Corvette et la Jaguar, nous ne la rattraperons qu’au ferry ! Finalement, les chemins divergent un peu, mais ils mènent tous à la gare maritime où nous retrouvons Alain et Martine. Il est 16 h. Il fait beau. Le stress évacué, nous grimpons tous ensemble sur le Piana et nous passons une bonne soirée à bord. Ça promet !

SAMEDI 13 AVRIL 2019 - Qui m’aime me suive... par la même route !

Réveil en fanfare à 5 h 15, soit une heure avant le débarquement. Je passe la crise de la Corvette, c’est à son tour de refuser de démarrer... M’enfin ! Qui sera le prochain ? Les Mans zappent Bastia, son vieux port, sa citadelle, et nous nous retrouvons, bien contents, au col de Teghime (536 m) en route vers Algajola, notre destination finale, via Patrimonio, Saint-Florent et l’Île-Rousse. 76 km à faire. Robert, le local de l’étape, prend la tête du cortège. « Qui m’aime me suive... par la même route ! », dit-il. Petit clin d’œil au début de la promenade quand Robert a attendu ses ouailles dans la montée du col alors qu’elles prenaient un autre itinéraire.
À Patrimonio, nous nous arrêtons à la sortie de la ville à la Casa Santini pour déguster les vins locaux. Puis Saint-Florent et sa citadelle voient arriver nos bolides, nous nous y garons. Deux groupes se forment. Les pique-niqueurs restent sur place et accueillent un club de 2CV en balade. La seconde équipe part en ville et s’installe à la terrasse du Bectoir sur le port en face des yachts du Saint-Trop local.
À 14 h 30, on regagne nos autos et prenons la route d’Algajola pour atteindre l’Hôtel Saint-Joseph où nous allons rester deux nuits. Il est 17 h, cela nous laisse un peu de temps pour nous détendre avant de partir pour l’Auberge du moulin (Osteria U Mulinu) à Feliceto dans la montagne.

StJoseph

Joseph Nous grimpons pendant trois quarts d’heure sur une jolie route en lacets. Le fameux Joseph nous attend pour une soirée mémorable dans son moulin à huile tricentenaire encore en activité. Il nous fait la visite, ensuite on passe à table et là, le spectacle commence ! Un sacré phénomène, ce Joseph ! Un personnage comme il y en a peu, authentique et généreux. À 84 ans, il faut le voir ! Sur les grandes tables en bois, pas de chichis. La cuisine traditionnelle corse est excellente, ce qui ne gâche rien. Au rythme des chants corses, des coups de fusil et de chapeau, des lancers d'assiettes et de jambon, dans une déco rustique et conviviale, on ne s'ennuie pas ! Quelle rigolade... mal au ventre !
Tout le monde ou presque participe qu’il le veuille ou non.
Nous redescendons tranquillement après cette parenthèse hors du temps à laquelle certains avaient déjà goûtée il y a plus de vingt ans.

DIMANCHE 14 AVRIL 2019 - Calvi si !

12 degrés. Beau temps ☀️ mais, au petit déjeuner, le patron nous annonce de la pluie pour l’après-midi 😩 Pour cette journée, nous troquons les voitures pour le train. Chacun choisit sa destination et son horaire.
Train pour Calvi : 10 h 36
Train pour l’Île-Rousse : 11 h 44 pour Evelyne et Isabelle.
Chambre pour Michèle et Jean-Paul qui est malade, mais Christophe a ce qu’il faut dans sa valise... 💊
Allez, je vous raconte Calvi... Après une demi-heure de transport, nous nous promenons avec bonheur sur le port. Arrivés à la citadelle, nous voyons surgir la Morgan, les potions de Christophe ont bien agi. Nous continuons notre balade et puis, l’heure tournant, nous gagnons la grande terrasse arborée du restaurant A Piazzetta que Christophe et Marie-Christine nous ont recommandé. Excellent... Sur la petite place de la Fontaine, les spaghettis à l’araignée de mer font de l’œil à Éric, Gérard, Jean-Pierre et Robert qui enfilent un tablier rouge.

Calvi

Finalement, le train du retour de 15 h 20 nous embarque. Le shopping, ce sera pour une autre fois ! Le ciel s’embernaudit, il va bien y avoir une averse.
À 19 h, quand tout le monde est rentré, un limoncello bien frappé nous rassemble sur la terrasse de l’hôtel pour un moment de convivialité bien agréable avant d’aller dîner ou... pas !

LUNDI 15 AVRIL 2019 - Aiazzo

11,4 degrés. Temps beau ☀️, pourtant, il a bien plu cette nuit ! Nous quittons Algajola et la mer à 9 h, on y était très bien... Jean-Pierre est content, Lille a battu le PSG à plate couture hier soir. Notre destination est Alata à 152 km, non loin d’Ajaccio, en passant par Corté où nous nous arrêtons. Corti est la capitale historique et culturelle de la Corse, choisie par Pascal Paoli comme capitale au XVIIIe siècle. La vieille ville, les marches, la citadelle et c’est vite l’heure du casse-croûte. Dommage le musée corse est fermé le lundi.
À 13 h 30, nous reprenons la route par le col de Vizzavona (1 163 m). Les paysages sont magnifiques entre vallées verdoyantes, forêts majestueuses et sommets enneigés.

Ajaccio

À 15 h 30, un peu tôt pour aller à l’hôtel, on traverse Ajaccio pour gagner l’archipel des îles Sanguinaires abritant de nombreuses espèces endémiques à la Corse ainsi que des plantes rares et protégées. Les îlots nous offrent un spectacle impressionnant avec en premier plan, une tour génoise datant du 16e siècle, édifiée pour protéger la ville. Le convoi des voitures s’est distendu dans la montagne, mais finalement, tout le monde arrive à l’entrée du golfe d’Ajaccio après avoir bravé la circulation dense en ville et se promène jusqu’à la pointe de la Parata où les îles se laissent le mieux admirer ! Non, pas tous, Dominique et Eve sont allés directement à l’Hôtel Alata à Alata, village à flanc de montagne à quelques kilomètres des plages d'Ajaccio. Il est temps maintenant pour nous d’y aller. Nous re-traversons Ajaccio, saluons Marinella, la villa de Tino Rossi, et prenons la route de l’hôtel qui offre une superbe vue sur le golfe. Deux dos d’âne bien dodus ralentissent l’arrivée, il faudra faire attention les deux prochains jours. Nous sommes en demi-pension, alors nous nous installons, apéro, dîner, etc.

MARDI 16 AVRIL 2019 - journée libre

11 degrés. Temps gris et maussade 🌧. Après le beau ciel bleu d’hier, cela ne nous incite pas à sortir. Alors, on dit journée libre. Vous avez remarqué ? Toutes les voitures démarrent sans broncher depuis l’épisode de la Corvette. Qui se balade au lac de Tolla, Qui se promène à Ajaccio. Qui découvre l’arrière-pays. Le dîner nous réunit, mais Jean-Paul et Véronique, souffrants, se font porter pâles.

AiaxoTolla

MERCREDI 17 AVRIL 2019 - #CorseAdrénaline

7,2 degrés à 7 h 30. Très beau temps 🌝, le soleil tape derrière les vitres de la véranda où nous prenons le petit déjeuner. À 9 h, shorts et débardeurs mis, nous naviguons vers Porto au nord, à 71 km d’ici. De baies en golfes plus beaux les uns que les autres, on longe la côte jusqu’à Carghjese (Cargèse). La montagne tombe vraiment dans la mer. À flanc de montagne, on arrive à Piana et ses roches de porphyre rouge. Les calanques nous laissent passer entre leurs sculptures naturelles... de tout cœur. Elles s’étendent sur 15 km au sud du golfe de Porto. Comme elles peuvent aussi bien s’observer de la terre que de la mer, arrivés à la tour génoise de Porto, nous privatisons le bateau rouge de Corse Adrénaline pour une promenade en mer d’une heure trente à 17 h. Tout est complet avant cette heure-là et pourtant, ce ne sont pas les vacances scolaires. Il est midi... Nous sommes encore disséminés à l’heure du déjeuner : pique-nique, restaurant... Nous prenons les escaliers du fortin, fermé ! Six d’entre nous ne font pas de bateau et lézardent sur une plage à proximité où se tourne un film, Les naufragés, avec Omar Sy, Jérémie Elkaïm et les acteurs des Bracelets rouges.

Piana

Enfin vient l’heure de la sortie en mer. François-Xavier, pêcheur de son état, est notre guide pour la visite de cette extraordinaire formation géologique classée à l’Unesco en 1983, tandis que David, en formation, pilote. L'érosion ou taffonisation creuse la roche par l'action du vent et des embruns. Des veines de quartz palpitent le long des parois granitiques. Des trottoirs de lithophyllum protègent ces dernières du déferlement des vagues. Nous naviguons jusqu’au Capo rosso et sa tour génoise culminant à 331 m, extrême pointe des Calanche. En Corse, il reste 76 tours sur les 90 initialement construites. C’est l’endroit rêvé pour les balbuzards qui y construisent des nids immenses. Le maquis reprend le dessus dans les endroits abrités grâce aux minéraux présents dans le granit. Nous longeons la plage de Ficadiole, lieu de tournage du fameux film (voir plus haut !). On pénètre subrepticement dans les failles de la roche aux contours imagés.
Après cette jolie escapade maritime, nous rentrons un peu tard au bercail, mais Robert avait prévenu Jean, le patron de l’hôtel. Au dîner, on goûte le fiadone, gâteau corse à base de fromage de brebis arrosé de gnôle. Ensuite, les « ZinZin » nous régalent de musique locale et... bretonne. En fait, ce sont le fils et le neveu du patron, et un troisième larron, qui commencent à se faire une petite notoriété sur le wouaib.
🎼 À nos souvenirs... Corse !
Comment pouvons-nous oublier ce coin de paradis
Ce rocher dans la mer... 🎼

JEUDI 18 AVRIL 2019 - étape de liaison

9,2 degrés à 7 h 30. De nouveau, un très beau temps 🌝, le thermomètre montera jusqu’à 21 degrés. Aujourd’hui, étape de liaison Alata - Porto-Vecchio de 145 km, en passant par Propriano et Sartène, « la plus corse des villes corses » selon Prosper Mérimée. Elle est toujours restée fidèle aux traditions, comme le montre la procession du Catenacciu qui aura lieu demain, vendredi Saint.
Arrivés à Porto-Vecchio, nous nous installons pour deux nuits à l’Hôtel San Giovanni dans l’extrême sud de la Corse. Nos chambres sont au calme à l’arrière d’un grand parc. Ce soir, on y dîne ; ma foi, fort bien. Il faut se rappeler qu’avant-hier soir, Isabelle avait annoncé un menu unique et plutôt simpliste pour 29 euros : tomates sauce myrte, steak haché aux herbes du maquis... Mais c’était pour de rire 😂🤣

VENDREDI 19 AVRIL 2019 - la cité des falaises

11 degrés à 8 h. De nouveau, un très beau temps, malgré la pluie de la nuit. Journée consacrée à la visite de la cité médiévale de Bonifacio, ses fortifications, ses habitations perchées et ses processions, vendredi Saint oblige. Située à la pointe de l’extrême sud de l’île, Bonifacio a été construite sur des falaises de calcaire et pour découvrir cette incroyable cité, il ne faut pas avoir peur de marcher dans les étroites ruelles et d’affronter un vent violent.

Bonifacio

Comme nous sommes de nouveau dégroupés, la majorité d’entre nous découvrent les plus belles plages, du sud au nord : Spérone, Rondinara, Santa Giulia puis Palombaggia. Attention plages paradisiaques !
Après une journée bien remplie, nous dînons gentiment à l’hôtel et dodo.

SAMEDI 20 AVRIL 2019 - fin

10 degrés à 8 h. Les jours se suivent et se ressemblent : très beau temps ☀️ Un dernier petit tour à Porto-Vecchio et puis s’en vont ! Un début d’été nous escorte.
Alain et Martine, Christophe et Marie-Christine, Éric et Nadine, Jean-Paul et Michèle, Luc et Véronique prennent le ferry ce soir à Porto-Vecchio même et feront une halte à Limoges demain soir.
Dominique et Ève regagnent leur Combi pour une semaine d’errance en Corse.
Les six derniers dorment ce soir à Solenzara en passant par la ville de Zonza et les aiguilles de Bavella. Isabelle et Jean-Pierre prennent le bateau demain soir à Bastia et rentrent à Pornic par la route Napoléon. Evelyne, Robert et nous restons dans la région et naviguons lundi soir pour une semaine en Italie.

Catherine Mans
Avril 2019



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