Je ne sais pas où mais on part lundi... pour huit jours. « Du coup, on passera dire au revoir au petit demain ? », marmonne-je avant de sombrer dans les bras de Morphée.

Lundi 27 janvier 2014

Direction Puerto plata, République dominicaine, je l'apprends la veille au petit déjeuner. Balayé le ciel maussade au-dessus des étals du marché ! Au rencard les devoirs !

Comme tout se sait, Fernand vient nous chercher à 11 h pour Roissy CDG. A midi moins le quart, nous faisons une queue d'enfer pour récupérer nos cartes de tourisme et un tampon sur nos billets électroniques au comptoir Sky projects du terminal 2C. Puis on enchaine : 12 h 50, enregistrement sur le vol XL Airways de 14 h 50 au terminal 2A zone 4 ; 13 h 50, début d'embarquement porte A51 ; un petit arrêt au Starbucks coffee pour attendre l'annonce de nos sièges ; décollage à l'heure dans un Airbus A330.

L'allée centrale sépare nos sièges de la rangée 17... Vol sans histoire, tout est payant sauf le repas à l'eau minérale servi dès la stabilisation de l'appareil. 9 h 41 de vol annoncés, c'est long ! Pas de vidéo individuel et les écouteurs sont payants alors on regarde les films sous-titrés en anglais sur la télé centrale (le nouveau Disney, Planes, et Insaisissables, film de Louis Leterrier de 2013 assez savoureux sur une arnaque à la magie !). Atterrissage sans encombre à 0 h 25 soit 19 h 35, heure de Puerto plata. Le chef de bord annonce 27 degrés (ça promet pour la journée). Les bagages, le bus, Nina..., la nuit noire, la route pendant 20 minutes, l'hôtel exclusif Be Live Grand Marien 5*, la queue à la réception, la chambre 9224 très bien située tout au bout du complexe hôtelier et derrière la plage, vite vite le restaurant-buffet, El Cayuco, qui ferme à 22 h et dodo ! Il est 3 h 30 du mat´, euh non, juste 22 h 30. On met quand même en branle les réveils pour 6 h 45, on ne sait jamais !

Mardi 28 janvier 2014

Réveil sans réveil, c'était à prévoir. A 7 h, le soleil ne semble pas s'être levé ou bien est-il encore derrière la montagne mais pas besoin d'une petite laine pour aller petit-déjeuner. « Réunion d'information à 8 h 30 précises dans la salle de conférences », avait dit Nina hier dans le bus, parole de Dominicaine... donc 9 h. Pour deux heures.

— Pour le change, vous sortez de la Costa dorada, vous faites un kilomètre sur votre gauche et vous trouverez un marché local où vous pourrez acheter des pesos dominicains à un bon taux.
On y va donc armés de nos dollars et de nos claquettes sur la grande route côtière. Au carrefour de la Playa dorada, nous bifurquons vers l'océan Atlantique et passons la barrière d'un joli lotissement avec golf fleuri et hôtels pour VIP. En chemin, Emmanuella nous propose de visiter un hôtel en rénovation où nous pourrions venir dans l'avenir à un prix défiant toute concurrence, à condition d'adhérer au programme très sélect du club de vacances, Lifestyle Holidays, dont la cotisation est hors de prix... Plage privée minuscule et chambre témoin moins bien que la nôtre. On promet de la rappeler... Sur la place du village, une banque mais ce n'est pas celle recommandée par Nina. On prend quand même 50 dollars au taux de 42,25 pesos (au lieu des 45 espérés). On décide de rentrer par la plage car nous voulons réserver une langouste pour samedi soir.
— Pour dîner, vous allez sur la plage, vous faites quelques pas sur votre droite et vous trouverez des restaurants où vous pourrez déguster une langouste à moins cher qu'à l'hôtel... et meilleure. Allez donc chez François.
C'est fait, samedi 19 h, 35 euros la bête ! Nous réservons auprès de l'associé de François, un Canadien français.

28/01/2014Ensuite on suit le mouvement des vacanciers standards : déjeuner, transat au bord de la piscine, repos rythmé par un animateur qui s'égosille en plusieurs langues à attirer les touristes. Le vent se lève ! Et pour finir la journée, 2X2 cocktails Marien - rhum brun, grenadine et jus de fruits (orange, citron, ananas) - sur la terrasse le long de la plage, et dîner au restaurant Mexicana, servis à table, juste à côté. La belle vie, quoi, tout y est et tout est compris, c'est un séjour all-inclusive, disent les catalogues. Pourtant un extra à table, ce soir : une bouteille de vin blanc argentin.

Mercredi 29 janvier 2014

29 janvier 2014 Même scénario matinal. Le soleil daigne apparaître vers 8 h.

29 janvier 2014


Il fait chaud mais ce n'est pas étouffant car les alizés rôdent sur la baie au Nord de l'île d'Hispaniola. Aujourd'hui, un camion passe prendre Gégé à 8 h 30 pour une plongée et massage au SPA (aromathérapie) pour Bibi à 9 h 30. A partir de 11 h, un vent plutôt fort fait rage et des nuages intermittents voilent un soleil ardent.

Déjeuner au snack bar sur la terrasse de la plage, au retour de la plongée. L'eau est à 27 degrés. Le vent ne se calme pas de l'après-midi que nous passons sur la plage. Et pour finir la journée, chacun son cocktail : Acapulco Gold (deux pour moi) - rhum blanc, liqueur de pèche et jus d'orange - et Piña Colada (deux pour Gégé), et dîner au buffet. Il fait presque frais.

Jeudi 30 janvier 2014

Le scénario change : il pleut. Le soleil daigne apparaître vers 10 h, le vent est tombé mais pas pour longtemps. Aujourd'hui, rien de prévu ! Plage et déjeuner au snack bar. Trop de vent, on rentre tôt ! Et pour finir la journée, 2X2 cocktails Caïpirinha - rhum blanc, jus de citron, morceaux de citron et sucre - et dîner au restaurant brésilien Rozidio servis à table.

Vendredi 31 janvier 2014

31/01/2014
Température tropicale toute la nuit, obligés de mettre la clim. Ce matin, le soleil est là.

Aujourd'hui, matinée plongée à Sosua à 25 km vers l'est ! On y va tous les deux en camion. Toute petite plage d'un hôtel sous les cocotiers. L'eau est à 27 degrés, l'air à 29. En rentrant, vers 13 h, on essuie une averse tropicale.

Au snack bar, on délaisse notre cerveza rituelle pour des cocktails Screwdriver - vodka et jus d'orange - et Piña Colada (un seul...), puis déjeuner à l'eau fraîche.

Encore du vent et de gros nuages noirs !

Et pour finir la journée, diète : pas de cocktail et dîner à l'eau au buffet.


Samedi 1er février 2014

Il a plu toute la nuit. Journée très maussade avec de rares éclaircies. On profite un peu de la plage le matin. On déjeune tôt car TV5 Monde pour l'Amérique latine diffuse le match de rugby France-Angleterre à 13 h en direct. On ne change pas : cocktails Caïpirinha et Piña Colada (deux, cette fois...), et eau fraîche.

On part à 18 h par la plage pour notre dîner d'anniversaire au petit François, une pluie diluvienne nous tombe dessus en route : on arrive trempé ! La paillote où nous avons réservé est fermée pour cause de pluie, mais François, le patron canadien, que nous y rencontrons nous oriente sur le restaurant principal plus chic, à 20 m. On attend 19 h en faisant les boutiques du "centre commercial" attenant et mon chéri m'offre la bague dominicaine aux deux pierres d'ambre brun et bleu (Happy hours). Salade César, une belle langouste grillée à l'ail chacun, des légumes et du gratin dauphinois, et une bouteille de Sauvignon blanc chilien... 99 dollars... Excellente ! Nous rentrons en taxi, Il pleut une bonne partie de la nuit.

01/02/2014

Dimanche 2 février 2014

02/02/2014 Temps comme hier ! On ne change pas le programme : petit-déjeuner vers 8 h, plage, cocktails Caipirina et Piña Colada (un seul, cette fois...), et eau fraîche le midi, plage, toilette.

On part à 20 h 30 pour notre dîner au restaurant Gourmet au dessus du bar de la piscine où nous dégustons une Caïpirinha et une Piña Colada (eh oui, un seul). Au menu, un excellent Chateaubriand (épaisse tranche de coeur de filet de boeuf) et du vino blanco de la casa.

Lundi 3 février 2014

03/02/2014Adieu baignoire à bulles... Bien sûr, on part et le temps se retape. On libère la chambre à midi et demi ne gardant que maillot de bain, paréo et marcel. On déjeune au buffet pour changer car notre dîner ne sera pas servi avant au moins 23 h dans l'avion. « Dos cervezas, por favor ! ». Les bagages à la réception, Nina..., la route pendant 20 minutes, l'aéroport de Puerto plata... Trois bus qui quittent l'hôtel à 18 h 15, ça fait du monde...

Nous sommes côte à côte dans la rangée 22... Enregistrement et vol sans histoire, 7 h 55 de vol annoncés, c'est moins long qu'à l'aller ! Bonne nuit, deux cafés (5 €) et atterrissage à 10 h 40. Le capitaine annonce du gris et 6 degrés à Paris. Reprise des bagages, retour en RER et déjeuner au chinois de Croissy pour finir ces merveilleuses vacances !
MERCI MON ANGE